La Grande Vallée regroupe les paroisses
de Muhlbach-Breitenbach et de Metzeral-Sondernach-Mittlach.
PROCHAINS CULTES
Pour connaître les dates, lieux et horaires des cultes à venir, voir l'article « LES CULTES À VENIR » dans la section « ACCUEIL » rubrique « à la une ».
UN PEU D'HISTOIRE
Les archives de 1068, conservées à Munster, mentionnent la construction à Muhlbach d’une chapelle dédiée à Saint-Barthélémy. Celle-ci avait pour aïeule une petite église attestée en 896 comme propriété de l’abbaye de Munster. En 1559, la chapelle est transformée en église paroissiale. Elle est agrandie et devient un lieu de culte protestant. De 1727 à 1915, elle accueille, sur le principe du "Simultaneum", les deux cultes, catholique et protestant. En juin 1915, pendant la bataille de Metzeral, l’édifice fut détruit. Il fut reconstruit après la guerre à l’emplacement exact de l’ancienne chapelle et inauguré le 4 janvier 1930.
Sur la façade principale est
gravé l’inscription tirée d'un cantique du réformateur Martin Luther : « Ein
feste Burg ist unser Gott » (C’est un rempart que notre Dieu).
L’église protestante de Metzeral, construite à la fin du 19e siècle et inaugurée le 24 octobre 1897, fut entièrement détruite pendant la bataille de Metzeral en juin 1915. Elle fut rebâtie en 1929, sur le même emplacement.
Deux originalités de ce lieu de culte : les quatre vitraux représentant la figure de quatre réformateurs (Martin Luther, Ulrich Zwingli, Martin Bucer et Jean Calvin) ainsi que l'orgue qui est placé face au public, sur un balcon au-dessus de l'autel.
Lorsque le 16 mai 1900 la chapelle de l’Emm – qui durant un temps avait accueilli les deux confessions, catholique et protestante – fut à nouveau entièrement consacrée au culte catholique, la commune de Sondernach décida de la construction d'une église protestante. Inaugurée le 22 septembre 1901, sa nef fut détruite durant la bataille de Metzeral, en juin 1915. Le clocher était resté intact. Elle fut reconstruite fin 1924.
Comme à Muhlbach, on peut lire sur le fronton, sous le portail d’entrée, en lettres peintes, l’inscription tirée d'un cantique du réformateur Martin Luther : « Ein feste Burg ist unser Gott » (C’est un rempart que notre Dieu).